Valeurs

 

                     NOS VALEURS  DIRECTRICES 

 

Ce sont celles qui vont guider le citoyen, dans son comportement quotidien 

Et que résume le sigle R.E.S. :

 

R comme Respect de l’Autre, celui qui, superficiellement, paraît différent.

E comme Equité = sens de l’égalité entre citoyens et entre humains  (philosophie humaniste)

S comme Solidarité, librement assumée, avec l’alter-égo (= autre-soi).

 

L’enfant a les moyens de découvrir et de comprendre la vie et ses phénomènes. C’est lui qui doit construire l’avenir.  Encore faut-il lui ouvrir le champ de la recherche, lui permettre de parcourir librement  le TEMPS et l’ESPACE.

 

Car, pour bien connaître et comprendre l’Histoire de KOMORI, il faut parcourir l’Histoire de l’humanité. Au-delà de sa diversité concrète, l’humanité est une et indivisible dans le concept abstrait. Quand on étudie l’une, on étudie l’autre. Quand on réfléchit sur l’une, on réfléchit sur l’autre. Les deux sont indissociables.

 

Nous pouvons aussi nous appuyer sur l’héritage que nous a transmis le fondateur Ali Swalih et insister sur le sigle de notions    L.I.S.D.E.R. :

 

L comme LIBERTE : l’expression libre de chacun sera non seulement permise mais encore encouragée parce c’est elle qui favorise la confrontation des idées et donc stimule la réflexion critique et comparative, sans laquelle tout progrès est rendu impossible.   

I comme INDIVIDU> l’émergence du citoyen (membre de la cité politique) est utile en ce qu’elle permet à chacun d’apporter sa contribution et d’enrichir la société par son dynamisme et son talent créateur, tournés vers l’intérêt général.  

S comme SOLIDARITEchoisie > ou renforcement du corps social mais sur une base de liberté et non de contrainte. La solidarité mécanique est, au contraire, porteuse de graves injustices et enchaîne l’individu à son groupe qui ne lui permet pas de s’exprimer.    

D comme DYNAMISMEou tendance naturelle au mouvement, à l’expansion vitale et aux adaptations nécessaires. C’est lui qui qualifie une société qui réagit et s’adapte aux conditions nouvelles.    

E comme EQUITEou exigence de chacun à être traité également par les lois et par les autres citoyens.    

R comme RESPONSABILITEou obligation pour chacun de répondre de ses actes, de manière réfléchie, dans les circonstances difficiles de la vie quotidienne, en se référant à des valeurs reconnues sur le plan international. 

 

 

 

L’individu citoyen, particulièrement s’il se veut agnostique, doit veiller à ne pas agir en infraction et en contradiction avec ses propres principes éthiques. Pour cela, nous proposons de lui fournir une sorte de boussole, comportant 7 valeurs qui lui serviront de points fixes, lui permettant de vérifier, à chaque instant, qu’il ne tourne pas le dos à ses idéaux, sans même s’en rendre compte. Et cette boussole s’appellerait 

 

 J.U.N.I.L.E.M.,   un sigle qui se lirait ainsi :

 

J comme justice, équité

 

«Le plus grand des maux, c’est de commettre l’injustice. // Commettre l’injustice est pire que la subir.»          [Platon –392]

 

U comme le principe d’unicité du genre humain et comme refus d’exclure quiconque de la qualité d’humain, sous quelque prétextes que ce soit.

 

«Il faudra nourrir chaque homme à cette idée que l’humanité forme une seule famille, avec des intérêts communs.»                                                         

                                                                                   [B. Russel 1.900]

 

N comme la neutralité et l’impartialité auxquelles sont tenues les instances institutionnelles, que ce soit l’Etat ou une de ses émanations.

 

I comme l’individu citoyen, libre et solidaire, celui-là même que les religions (métaphysique et politique) retiennent captifs et formatent, dès l’enfance, pour en faire un sujet. L’individu citoyen développe sa propre intelligence, est capable d’initiative et d’innovation mais entend demeurer au service de l’intérêt général. Il n’a rien à voir avec l’individu cumulard et a-social que forme, promeut et  valorise  le système capitaliste en place. 

 

L comme la liberté de conscience et de pensée, d’expression et de création, dont chaque citoyen doit jouir, pour son épanouissement personnel, mais aussi, dans l’intérêt général de la société à laquelle il appartient..

 

É comme l’égalité des droits et des devoirs entre citoyens, qui porte en elle la suppression de tous les statuts particuliers dont les dirigeants usent pour diviser les forces populaires et régner.

 

M comme mesure ; cette dernière notion importe, en ce qu’elle renferme deux implications : 

 

1/ Tout doit être soumis à la mesure et à l’objectivité, la démesure conduisant à des aberrations ; 

2/ Il faut sortir de la pensée bipolaire absolutiste, caractéristique des fanatismes religieux et politico-religieux, du type «Dieu contre Satan», «axe du mal contre axe du bien». Il serait également intéressant de se réserver du temps pour examiner, collectivement, une question, inouïe jusque-là : si nous rejouons la scène, imposée à l’intelligence, par M. Daraki (p.11 du chapitre philosophique), à savoir qu’il n’y a pas d’au-delà, alors, il faudrait mesurer toutes les conséquences logiques de ce jeu de représentation